- Détails
- Affichages : 2451
Lalden, 28.04.2015 - La résistance aux grands prédateurs s'organise en Valais. Une association pour la sauvegarde d'un territoire exempt de loups ou d'ours a vu le jour mardi soir à Lalden. Plus de 350 personnes ont participé à l'assemblée constitutive
L'association se présente comme un lobby opposé à la colonisation du territoire valaisan par les grands prédateurs. Elle réclame que la Confédération renégocie son adhésion à la convention de Berne pour permettre une régulation de la population de loups en Valais, a expliqué mercredi à l'ats le président de l'association Georges Schnydrig.
La nouvelle association va prendre contact avec des groupements similaires qui se sont constitués dans d'autres cantons, aux Grisons notamment. «Nous voulons aboutir à la création d'une association nationale», précise M. Schnydrig.
L'humain d'abord
L'objectif est de préserver l'activité humaine dans les régions de montagnes et non d'en faire des réserves naturelles. «Les grands prédateurs ne sont pas compatibles avec la société actuelle», estime M. Schnydrig.
Le président de l'association pense que la vision des grands prédateurs est faussée. L'agriculture n'est plus la seule concernée. Le tourisme, les activités de loisirs le sont également de plus en plus. Encore décrits comme des animaux craintifs, les loups se rapprochent toujours plus des habitations. «Il ne faut pas sous-estimer cette évolution».
L'association groupe des agriculteurs, des éleveurs, des associations agricoles et aussi des politiciens et des particuliers. Avant l'assemblée constitutive, les initiants ont procédé à une récolte de signatures. Ils en ont réuni 1500, un nombre qui montre que la problématique est bien réelle, estime M. Schnydrig.
ats
- Détails
- Affichages : 2493
Grosseto, 05.04.2015 - Le projet Ibriwolf, en grande partie financé par une contribution de 2.296.659 € de l’UE dans le cadre du programme Life, a été récemment conclu après plus de 3 ans d’activité
de Michele Di Leva, Responsable Chasse et Faune sauvage LNDC
traduction par Marie Sabotier
Le projet conçu dans le but de sauvegarder le patrimoine génétique du loup, à travers l’identification et le retrait du territoire des chiens errants croisés avec des loups à l’intérieur de deux zones pilotes de Toscane, a cependant toujours gardé en vue les problématiques des éleveurs concernant d’éventuelles attaques sur le bétail faites par les loups et les chiens errants.
Pour la Ligue Nationale de Défense du Chien (LNDC), l’intérêt envers Ibriwolf est né de la constatation que pendant l’une des sessions de capture prévue il a été prélevé du territoire une portée d’hybrides (10 individus, dont 4 décédés à la suite) âgés de 4-5 jours déductible par la présence du cordon ombilical, comme le Pr Luigi Boitani responsable de Ibriwolf le rapporte.
La LNDC ne pense pas que retirer la progéniture des soins maternels quelques jours seulement après la naissance soit un modus operandi acceptable, quelque soit l’espèce en question. Elle se demande par conséquent si les autorisations de capture délivrées pas le Ministère de l’environnement, outre l’avis favorable de l’Institut pour la protection et la recherche environnementale (ISPRA), prévoient réellement une procédure qui peut être considérée pour le moins discutable. La perplexité suscitée au sein de l’association provient des déclarations officielles faites par Ibriwolf sur leur site Internet, disant au contraire que les petits en question avait un âge présumé d’environ deux semaines, donnée discordante par rapport aux précédentes affirmations.
La LNDC a pour cela procédé à une demande d’accès aux actes administratifs du projet auprès de la Province de Grosseto, chef de file de celui-ci, pour vérifier le caractère adéquat du montant octroyé avec la finalité effective du projet, avec une attention particulière concernant la présence de garanties adéquates pour le bien-être animal.
Demande suivante : « en qualité d’association porteuse de différents intérêts, LNDC demande une copie sur papier simple de chaque rétribution au bénéfice de sujets physiques, d’associations, d’organismes publics et privés dans le cadre du projet Ibriwolf, financé par le programme communautaire Life ».
La province de Grosseto a répondu deux fois que la demande état trop générale.
A ce propos, il convient de souligner que demander comment est utilisé l’argent du contribuable ne doit pas être interprété comme un présumé contrôle du travail d’une administration publique, mais bien comme le droit de tout citoyen.
Nous voulons aussi rappeler qu’Ibriwolf, pendant un laps de temps d’un peu plus de trois ans, a permis seulement la capture de deux individus hybrides et de six chiots survivants. Un nombre décidément faible.
De plus, au cours d’une interview déconcertante, le même Boitani a déclaré que les projets sur les hybrides n’ont pas l’intention de résoudre définitivement un problème, mais ont seulement l’objectif de porter le sujet à l’attention du public et des autorités. La LNDC pense qu’on peut mettre en évidence une thématique importante même sans octroyer des millions pour des projets tels qu’Ibriwolf, dans lequel on trouve un peu de tout, de la protection de l’intégrité génétique du loup à l’aide économique des éleveurs qui subissent des dégâts.
A ce sujet, la LNDC met en évidence une grossière disparité dans l’affectation des fonds. Pour l’urgence du vagabondage, qui dans le centre-sud de l’Italie concerne des centaines de milliers de chiens en général malades et non stérilisés, dans le tableau des financements de la Loi de Stabilité on constate que pour la santé publique vétérinaire il n’a été assigné que la ridicule somme de 300.000 euros pour les trois années 2015-2017. Pour le projet Ibriwolf, il y a eu quasi 2.300.000 euros. C’est pour cela aussi que la Ligue nationale de défense du chien, à l’instar de Boitani, désire porter à l’attention du public certaines problématiques, qu’il y a d’authentiques massacres de milliers de pauvres chiens perpétrés dans le silence tacite des institutions, là où les mêmes institutions (italiennes et communautaires) n’hésitent pas à financer des projets à hauteur de millions, dont le véritable bénéficiaire est l’homme.
Michele Di Leva
Responsable Chasse et Faune sauvage LNDC
Source: http://www.legadelcane.org/a-conclusione-del-progetto-ibriwolf-lndc-tira-le-somme
- Détails
- Affichages : 2538
31.03.2015, Robi Ronza - En compagnie des loups? Même les verts se rebellent: La Nuova Bussola Quotidiana, 30 marzo 2015
Article de presse de Robi Ronza
Traduction par Marie Sabotier
La semaine dernière, lors de deux attaques différentes à quelques jours d’intervalle, un ou plusieurs loups ont agressé les brebis d’un éleveur de Sinio (Cuneo), en tuant 14 et blessant plusieurs autres. Sinio est un village des Langhe situé à seulement à 15 km d’Alba, une ville industrielle.
Robi Ronza, journaliste |
Ayant trouvé de l’espace sur les pages d’un important quotidien, La Stampa de Turin, la nouvelle a eu plus d’écho que d’autres récents épisodes similaires survenus dans les Alpes ou les Apennins. Bien que largement censuré pour ne pas déplaire aux « verts » (gens des villes beaucoup plus nombreux et influents que les bergers et les éleveurs des hautes collines et de montagne), se défendre du loup et de l’ours en dehors des quelques zones réduites où l’un et l’autre subsistent est en train de devenir un sérieux problème. Nous commencions déjà à le rappeler il y a deux ans (lire par exemple « Les loups reviennent et chassent l’homme » La Nuova Bussola Quotidiana, 15 novembre 2013, (en français ici)), mais depuis lors la situation a empiré.
|
Non seulement en Italie, mais un peu partout en Europe occidentale, tout comme aux États-Unis. Tandis qu’ailleurs en Europe on peut au moins en discuter et qu’aux États-Unis la chasse de régulation est déjà autorisée, dans notre pays la censure reste quasi totale.
Mis à part des articles haineux envers ceux qui osent affirmer un fait évident : c’est-à-dire que la proximité entre l’homme et les grands carnivores tels que le loup, l’ours et même le lynx est impossible. Comme de grosses meutes de loups ne se sont pas encore reformées pour le moment, nous en sommes encore dans la phase des attaques ne touchant que le bétail domestique, qui représentent un dommage considérable pour le pastoralisme et l’élevage bovin et équin en plein air. Cependant si de telles meutes devraient se reformer, l’homme serait aussi directement en danger. On peut par exemple penser à des alpinistes ou des randonneurs malchanceux, à des survivants blessés d’accidents de la route en attente de secours dans des lieux déserts, à des personnes fragiles s’étant égarées, et pas seulement.
D’autre part, dans le cas tragique du crash de l’avion de la Germanwings dans les Alpes de Haute Provence, on a dû prendre en compte l’arrivée des loups attirés par la présence des restes des victimes sur le lieu de l’accident ; et pour l’éviter on a ordonné d’allumer des feux et de prendre d’autres mesures.
Sommes-nous en train de revenir à la lutte contre les fauves ?
Cela semblait impossible, mais nous nous en approchons. Et pour une raison qui n’est pas du tout secondaire. A la base de cette question se trouve l'effondrement de la règle de l’évidence : en bref, le remplacement des faits par des opinions, que le philosophe Friedrich Nietzsche, sombre précurseur de la crise de notre époque, préconisait il y a environ cent vingt ans. En ce sens, la volonté inconsidérée de faire revenir les grands carnivores là où demeure l'homme est un autre produit de ce même sommeil de la raison qui est à la base, entre autres, de l'affirmation que la sexualité selon la nature et l'homosexualité sont équivalentes ; ou de la décision de s'acheter une prétendue maternité ou paternité par l’acquisition de sperme et/ou d’ovules et même en louant l’utérus d’une tierce personne. Nous sommes toujours, quoique de manière et dans des contextes très différents, face au même refus de l’évidence et à la même substitution des faits par des opinions.
Revenons maintenant spécifiquement à notre sujet d'aujourd'hui, dont il faut noter qu’il est en train de marquer un virage important. Jusqu'à récemment, il semble qu’en Italie les paysans de montagne, les éleveurs et les bergers aient été seuls dans la mobilisation contre la proximité avec les grands carnivores qu’on veut leur imposer sous la pression des « verts ». En mars 2014, un groupe d’associations de bergers et d’éleveurs avec des experts à leur côté se sont réunis lors d’une conférence internationale à Poschiavo (Grisons, Suisse), et ont cosigné la « Déclaration de Poschiavo », disponible sur Internet en italien et dans les trois autres langues les plus parlées d’Europe : un document très légitime, mais néanmoins resté sans écho par rapport à l’importance objective du problème posé.
Aujourd’hui une aide inattendue mais très significative pour cette bataille arrive d’une association écologiste de grand prestige, l'Association italienne pour la wilderness, AIW, dont l’objectif est justement la création de « wilderness », c’est à dire de zones forestières uniquement réservées aux animaux sauvages et à la flore spontanée. En vertu de son expérience unique en la matière, l'AIW est entrée en jeu le 26 mars dernier dans un document où elle déclare inacceptable « l'idée qu'un animal comme le loup puisse vivre librement dans les zones hyper urbanisées et cultivées de l’Europe centro-méridionale sans créer de problèmes pour la vie humaine, tant par les prédations sur le bétail et autres animaux domestiques que par le risque d’agression sur l’homme (...) ».
« Il n’existe aucune nation au monde où l’on permette aux animaux prédateurs de grande taille de vivre à proximité des zones densément peuplées par l'homme ; une politique de limitation numérique devient donc de plus en plus urgente, en prévision aussi des naissances de ce printemps, qui entraîneront une croissance exponentielle de la population lupine difficile à évaluer (…). Si l’on ne veut pas le loup soit à nouveau exterminé, il faut que les autorités prennent des mesures pour maintenir bas le niveau de sa présence, sinon les citoyens se sentiront obligés d'intervenir eux-mêmes pour protéger leurs intérêts et leur sécurité à cause d’une réaction de peur humaine et compréhensible (...). »
Sur la base de son propre intérêt qui est que le loup ne disparaisse pas, c'est-à-dire d’un point de départ opposé à celui des associations de bergers et d’éleveurs qui s’étaient exprimées dans la Déclaration de Poschiavo, l’AIW en arrive en somme à des conclusions qui sont largement compatible avec celle-ci.
Il se dessine ainsi une alliance importante, qui aurait cependant besoin de trouver un soutien également en dehors des zones directement concernées.
Source: https://robironza.wordpress.com/
- Détails
- Affichages : 2262
Le Copa-Cogeca se retire de la Plateforme européenne sur les grands carnivores car la Commission ignore les avertissements des agriculteurs confrontés à des attaques, notamment de loups, contre leurs troupeaux
Le Copa-Cogeca s'est retiré aujourd'hui de la Plateforme européenne sur les grands carnivores. L'objectif de cette Plateforme était de résoudre les conflits liés aux attaques de grands carnivores (loups, ours bruns, lynx d'Eurasie, gloutons) contre des troupeaux mais les préoccupations des agriculteurs sont ignorées et leur subsistance menacée. L'Europe abrite maintenant quelque 17 000 ours, 12 000 loups, 9000 lynx d'Eurasie et 1000 gloutons dans les zones rurales où l'agriculture est la principale activité économique.
Le Secrétaire général du Copa-Cogeca, Pekka Pesonen, a déclaré: « La Commission européenne fait la sourde oreille face aux avertissements de la communauté agricole. Nous avons donc décidé de sortir de cette Plateforme. Nous avions adhéré à la Plateforme sur la coexistence entre les humains et les grands carnivores car nous pensions que cela permettrait d'apporter des réponses. Toutefois, aucune solution n'a été trouvée. La Plateforme se concentre sur les bonnes pratiques afin de préserver les grands carnivores au lieu d'essayer d'identifier des solutions pour améliorer la situation des communautés rurales de ces zones. C'est inadmissible. Les attaques contre les troupeaux sont en augmentation, notamment dans des pays comme la France, la Finlande et la Suède.
Elles occasionnent de très importantes pertes de production et de revenus et menacent la subsistance des agriculteurs.» Il a ajouté: « L'importante protection de ces espèces emblématiques commence à représenter une menace pour les prairies à forte biodiversité qui sont maintenues grâce au pacage et dont dépendent de nombreuses espèces protégées. La mise en oeuvre de la Directive Habitat elle-même empêche de trouver des solutions aux conflits resultant de la présence de grands carnivores. Il est primordial de faire évoluer la Directive Habitats face à la croissance de la population des grands carnivores dans plusieurs régions de l'UE. L'on ne peut plus uniquement se concentrer sur les mesures de protection. Des solutions doivent être trouvées.»
- Détails
- Affichages : 2273
Poschiavo, 30 janvier 2015 – Ceux qui ont lu attentivement le communiqué de presse du WWF au sujet de la situation des grands prédateurs en Suisse, sorti dans toute la presse le 30 janvier dernier, de même que ceux qui ont suivi d’un œil critique l'évolution du projet absurde de réintroduction des grands prédateurs sur un territoire densément habité, ne peuvent qu’être sciés par tant de désinformation!
Traduction par Marie Sabotier
Désormais, c’est bien connu, la biodiversité est devenue une affaire économique, peut-être la plus rentable en ces temps de crise. En France, où les loups ont fait des massacres de brebis et poussé tant d’éleveurs au bord de la dépression, un film sur la biodiversité montre que pour les associations environnementalistes c’est une affaire économique.
Il y a eu cinq extinctions de masse au fil des ères géologiques. Au cours des précédents phénomènes d’extinction massive, on évalue une perte de 75 à 95% des espèces existantes. La planète Terre est un système dynamique où les espèces les mieux adaptées évoluent et survivent aux changements, tandis que les autres disparaissent.
Les idéaux des associations environnementalistes surfent sur ce phénomène à grande échelle, il leur sert de levier auprès des populations des grandes villes qui sont toujours plus éloignées de la nature.
Une question vient de suite à l’esprit : pourquoi tant de zèle de la part du WWF pour communiquer des résultats positifs sur un sujet fortement controversé comme l’introduction des grands prédateurs en Suisse ?
M13 septembre 2012, Valposchiavo Foto AJF
La réponse est simple : il suffit de regarder le bilan 2014 du WWF suisse qui vient de sortir : entrées 45 millions de francs en parts sociales, contributions, donations, legs, etc Sur ces 45 millions de francs, 9.1 millions sont utilisés pour la communication et le marketing (collecte de fonds).
Plus de 20% sont donc utilisés pour la publicité qui, on le sait, est très partisane et souvent très mensongère. Moins de 5 millions sont dépensés en faveur de la nature en Suisse et dans le reste de l’Europe.
Evidemment, le “business de la biodiversité” a besoin d’une communication positive, touchant les cordes les plus profondes et enfouies des populations citadines qui passent leur vie entre ciment et asphalte et aspirent à une nature non contaminée. C’est la seule façon d’expliquer la bonne nouvelle du WWF au sujet des ours qui ont doublé en Suisse par rapport à 2013.
Ceux qui connaissent la réalité des faits restent pantois. Joanna Schönenberger, experte suisse de l’ours du WWF (nous savons que les seuls experts suisses de l’ours sont nos gardes-faune), auteure du communiqué, souligne en plus le succès de la récolte de 22.000 signatures pour la pétition “Viva M25” et ajoute « un signal fort en faveur de l’ours ».
Notre Association avait déjà pris position sur ce mensonge et avait demandé au gouvernement de communiquer au public qui étaient ces 22.000 signataires, étant donné que la pétition est un outil de démocratie directe des plus très importants en Suisse.
Le Gouvernement du Canton des Grisons nous a répondu que les 22.000 signatures ne sont pas valides : il n’y en a qu’une de valide, celle de Joanna Schönenberger, qui a livré le texte de la pétition au greffe et a dû signer au moins un formulaire, comme il se doit pour présenter une pétition.
Un autre sujet laisse sans voix les grisonnais et les valaisois. C’est cette affirmation :“ la protection des troupeaux fonctionne : les expériences avec la meute du Calanda montrent que loups et hommes peuvent cohabiter sur le même territoire. “
Nous de Poschiavo, nos membres de la section Nord de ATsenzaGP et les valaisois impliqués, pouvons au contraire raconter une tout autre histoire : celle de l’impossibilité de protéger les troupeaux de manière adéquate, sans danger pour les autres, sans d’énormes dépenses.
Et pour finir, l'organisation environnementaliste déplore le retard des Grisons, de Bregaglia et de la haute Engadine pour établir des mesures permettant la cohabitation de l’homme avec l’ours. Pour le WWF, la Val Monastero (GR) est au contraire un exemple à suivre. Mais nous savons bien que dans la Val Monastero il n’est passé ni ours ni loups en 2014. Que l’expert qui conseille le WWF vit dans cette même vallée. Que la Vallée de Poschivo a adopté les mêmes mesures que la Val Monastero, dépensant plus de 70.000 francs en conteneurs à ordures anti-ours et autres mesures, mais que M25 nous a quand même rendu visite, créant l’angoisse dans toutes les familles avec enfants qui voulaient passer l’été chez nous.
L’ours M25 (qui à certains égards est de notre côté) a voulu aussi prouver que le seul enclos électrique anti-ours fait selon les directives du WWF est facile à franchir et, le 2 août, il l’a arraché et s’est mangé des ânes, pour compléter son régime, qui selon le WWF est à 95 % è végétarien. Par contre, aucun commentaire de la part du WWF sur les coûts pour la communauté des 2 ours et 27 loups présumés vivre en Suisse.
Selon une recherche faite en 2009 par le Tages-Anzeiger, chaque loup en Suisse a coûté environ 80.000 francs à la communauté. Nous pensons qu’en 2014 ce montant avoisine les 100.000 francs par loup. Entre-temps, l'Office fédéral de la statistique, dans son étude « La pauvreté en Suisse» (juillet 2014) montre qu’une personne sur 13 vit en dessous du seuil de pauvreté. Cependant pour le WWF la vie et la liberté des loups et des ours est plus importante que la vie et la liberté des citoyens concernés par ce problème.
- Détails
- Affichages : 2099
Genève, le 12 janvier 2015 - Le lynx Talo a été victime d'une collision routière dans le sud de la Savoie le 2 janvier dernier. Le parcours de ce félin avait été hors du commun : le jeune animal avait été récupéré très affaibli dans le canton de Vaud. Soigné par des spécialistes, il avait pu retrouver la nature au printemps 2013 dans les forêts du canton de Genève.
Talo a longtemps eu de la chance, mais c'est en franchissant une voie de circulation qui traversait son territoire qu'il a perdu la vie.
Le lynx a besoin d'un grand territoire pour survivre. Ses déplacements étaient surtout connus grâce aux données GPS collectées par les spécialistes du KORA l'organisme chargé du suivi des grands carnivores par la Confédération – et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage en France.
La question se pose: nos territoires très humanisé sont encore vivable pour le lynx?
- Détails
- Affichages : 2342
Provence-Alpes, 30.01.2015 - Plus de 9000 bêtes, principalement des ovins, ont été tuées par le loup en 2014. Ce chiffre est de 30% supérieur à celui de l'année précédente. La population de loups a largement augmenté ces dernières années et dépasserait les 300 spécimens.
Par Ghislaine Milliet
Le nombre de victimes du loup en France, principalement des ovins, a bondi d'environ 30% en 2014 pour atteindre 9.033 bêtes, selon les chiffres du ministère transmis par la confédération paysanne. Le nombre de victimes constatées étaient de 6.810 en 2013.
Par rapport à 2009, le nombre de bêtes tuées par des loups a été multiplié par trois, une hausse à mettre en parallèle avec une population de loups qui augmente et dépasse désormais les 300 spécimens. Sur les 9.033 victimes ayant fait l'objet d'un constat en 2014, 8.226 ont donné lieu à une indemnisation pour un total de près de 2,5 millions d'euros (contre un peu moins de 2 millions en 2013).
Les départements les plus touchés sont dans le quart sud-est: Alpes-Maritimes (2.810 victimes), Alpes-de-Hautes-Provence (1.314), Var (1.090), Isère (1.046), Hautes-Alpes (816) et Savoie (630).
La Confédération paysanne, qui a organisé jeudi une action avec des moutons à la direction régionale de l'environnement (Dreal) à Lyon, estime que le niveau de prédation "met en danger l'existence même du métier" d'éleveurs et de bergers. "C'est l'élevage hors-sol des ruminants, l'industrialisation de l'agriculture, que nos décideurs favorisent en refusant de questionner la légitimité du statut d'espèce protégée du loup", estime le syndicat agricole dans un communiqué.
La Confédération paysanne demande "une étude conjointe des ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie sur la possibilité et l'impact d'un changement de statut", une publication des données les plus récentes sur la population de loups et les zones de présence, et un rendez-vous avec Ségolène Royal. Interrogé par l'AFP sur la hausse des dégâts dans l'élevage, le ministère de l'Ecologie indique que "Ségolène Royal avait anticipé cette évolution en prenant l'arrêté du 5 août qui a modifié les règles de prélèvements des loups".
Cet arrêté a assoupli les conditions dans lesquelles les tirs peuvent avoir lieu (désormais en battue de chasse au grand gibier, après déclaration en préfecture, dans des périmètres où il y a eu des attaques).
http://france3-regions.francetvinfo.fr/
- Détails
- Affichages : 2380
Mino Taricco, député de Cuneo (parti démocrate), a adressé en qualité de premier signataire une question parlementaire au Ministre de l’Environnement et de la Protection du territoire, Gian Luca Galletti, et au Ministre des Politiques agricoles, Maurizio Martina.
Traduction par Marie Sabotier
Mino Taricco a demandé au Gouvernement quelles initiatives il compte prendre et s’il considère qu’il y a les bases pour adopter des mesures conformément à l’article 9 de la Convention de Berne; le cas échéant en intervenant pour limiter, par le moyen de transferts ou d’abattages sélectifs contrôlés d’individus de la dangereuse espèce protégée loup, dont la présence croissante dans les territoires de montagnes causent des dommages à l’agriculture italienne.
Dans ce sens, Taricco a souhaité demander aux ministres quelles sont les données en possession du gouvernement concernant la densité et l’évolution de la population lupine sur le sol national, et les dommages effectifs causés aux productions agricoles. « Nous sommes confrontés à un problème d'une grande actualité - a dit Taricco – nécessitant des analyses et des réponses concrètes. En effet, nombreux sont les dommages causés par certaines espèces de la faune sauvage, comme ceux du loup à l’agriculture et à l’élevage : ceux qui les subissent particulièrement avec des pertes économiques importantes sont les petites et moyennes exploitations, ainsi que certains secteurs de qualité et d’excellence, dont le secteur vinicole.
En ce sens, il convient de rappeler que la Convention de Berne de 1979, dans un cadre général de protection des espèces, prévoit des dérogations spécifiques pour les situations critiques qui permettent des actions de limitation et de capture : avec cette question parlementaire nous avons donc voulu demander au Gouvernement d’évaluer la possibilité de mettre en oeuvre ces dérogations pour ce qui concerne le cas des loups en Italie ».
Parmi les signataires de la question parlementaire, il y a les députés du Parti Démocrate : Colomba Mongiello, Gian Pietro Dal Moro, Paolo Cova, Angelo Senaldi, Maria Antezza, Vittoria D’Incecco, Assunta Tartaglione et Edoardo Patriarca, et les députés du Groupe mixte : Albrecht Plannger et Oreste Pastorelli.
Page 4 sur 7
- Compteur d'affichages des articles
- 1759233
Nous avons 60 invités et aucun membre en ligne