13.09.2017, France - Face aux interrogations de plusieurs acteurs quant à la présence d’hybrides au sein de la population de loups française, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage a souhaité apporter une évaluation objective du phénomène.

L’établissement public a donc confié en juillet dernier 228 échantillons au laboratoire ANTAGENE, établissement reconnu au plan international dans le domaine des analyses génétiques sur la faune sauvage, afin de détecter la présence éventuelle d’hybrides entre le loup (Canis lupus lupus) et le chien (Canis lupus familiaris) et d’en estimer la proportion.

Grâce aux 3500 correspondants du réseau ONCFS Loup-lynx, ces échantillons, issus d’animaux morts ou constitués de prélèvements de fèces, d’urine ou de poils, ont été collectés en milieu naturel dans le respect des protocoles en vigueur pour en garantir l’intégrité.

La mise en évidence d’une éventuelle hybridation entre deux sous-espèces très proches comme le sont le loup et le chien est complexe. Il faut donc recourir à des méthodes d’analyse génétique et statistique de haut niveau, pour lesquelles seuls quelques laboratoires en Europe disposent du matériel et des compétences nécessaires.

Ces analyses d’hybridation ont été conduites sur les 155 échantillons exploitables. Ils correspondent à 143 animaux différents (plusieurs prélèvements pouvant correspondre à un même animal), dont 13 ont été identifiés comme des chiens.

Parmi les 130 individus restants, les analyses du laboratoire ANTAGENE ont montré que :

  • 120 sont des loups, tous de lignée génétique italienne
  • 2 ont des signatures génétiques qui correspondraient à des hybrides de 1ère génération
  • 8 ont des signatures génétiques qui correspondraient à une hybridation plus ancienne

Ainsi sur la base de ces analyses représentatives de l’ensemble du territoire national, le phénomène d’hybridation récente (de 1ere génération) concerne 1,5% des animaux ; 6% sont concernés par de l’hybridation plus ancienne ; tous les autres, soit 92,5% des 130 individus analysés, sont des loups non hybridés.

http://www.oncfs.gouv.fr/

Berne, le 8 septembre  2017 - La Confédération ne peut plus fermer les yeux sur les préoccupations des populations confrontées par le retour du loup. Dans toute l’Europe, des personnes se mobilisent contre une politique inadaptée de gestion des grands prédateurs. Des feux d’alarme seront bientôt allumés pour demander de pouvoir réguler la population des loups.

L’Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs approuve le projet du Conseil fédéral, visant à assouplir le degré de protection du loup. Une telle mesure est nécessaire et doit aussi être introduite au niveau européen. En 2006, le Conseil de l’Europe a toutefois rejeté la demande de la Suisse. Par conséquent, notre association estime que la Confédération doit s’engager de manière crédible sur ce dossier.

Pour le cas de la Suisse, notre association est d’avis que la meilleure solution consiste à se retirer de la Convention de Berne. Cette demande a d’ailleurs été transmise au Conseil fédéral en 2010 déjà, par le biais de la motion Fournier. Ce texte demande une révision de l’article 22 de la Convention de Berne.

En parallèle, il faut modifier la loi sur la chasse. De cette façon, il serait possible d’établir, en tant que mesure complémentaire, des zones libres de loups, notamment dans les localités, les zones de pâturage et d’estivage.

Des feux d’alarme

Le 15 septembre prochain, des feux seront allumés dans toute l’Europe. De cette façon, les détenteurs de bétail et les populations concernées enverront un signal contre le retour incontrôlé du loup. En Suisse, les sections cantonales inviteront chacune des personnes de la ville, de la campagne, ainsi que des agriculteurs et des politiciens, pour les informer des méfaits du loup et pour esquisser des solutions.

Toutes les personnes intéressées sont chaudement invitées à participer à cette journée du 15 septembre 2017 :

 

Canton

Lieu

Heure

Organisation

Contact

VS

Hangar Raron

19:30

Initiativkomitee für einen Kanton Wallis ohne Grossraubtiere

Schnydrig Georges

078 736 62 58

 

TI

Monti di Ravecchia, Bellinzona

20:00

Union Contadini Ticinesi (UCT)

Genini Sem

079 636 29 08

 

SG

Alp Wald, Gemeinde Vilters Wangs

19:30

Vereinigung zum Schutz der Weidetierhaltung und ländlichem Lebensraum (VWL-Ost).

Georges Junginger

 

OW

Hohgrat

Lungern

 

19:30

Vereinigung zum Schutz von Jagd- und Nutztieren vor Grossraubtieren in der Zentralschweiz.

Bürgi Walter

079 646 26 68

 

NW

Rinderalp

Stanserhorn

19:30

Vereinigung zum Schutz von Jagd- und Nutztieren vor Grossraubtieren in der Zentralschweiz.

Niederberger Thomas

079 280 37 78

VD, JU, NE, FR

 

 

 

Eric Erb

079 357 55 10

 

Informations complémentaires :

Co-présidents de l’Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs

  1. Schnydrig Tél. 078 736 62 58
  2. Mattei Tél. 079 428 40 59

Les régions rurales ne veulent pas devenir le jouet de la politique fédérale, en matière de gestion du loup. Preuve en est, une organisation pour la Suisse centrale, ainsi qu’une autre pour la Romandie, ont rejoint l’Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs, afin de s’opposer au retour du loup.

La Confédération doit réagir pour mieux régler la problématique du loup. Il faut notamment réduire le degré de protection dont bénéficie ce prédateur et donner davantage de compétences aux cantons concernés. Ce dernier point figure d’ailleurs dans le concept de gestion du loup, élaboré par notre organisation. Dans ce cadre, l’Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs exige une tolérance zéro, quant à la présence du loup dans les agglomérations. Une motion, récemment déposée par le canton d’Uri, poursuit exactement cet objectif.

D’autre part, les personnes travaillant pour les autorités fédérales font preuve de peu d’empressement, quant à l’analyse des individus pouvant résulter d’un croisement entre le loup et le chien. L’impartialité de ces milieux est ainsi remise en question. C’est pourquoi notre organisation demande que des experts européens indépendants se penchent sur le sujet.

Informations complémentaires :

G. Schnydrig Tel. 078 736 62 58

G. Mattei Tel. 079 428 40 59
Co-présidents de l’Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs www.lr-grt.ch

Valais, 22 décembre 2016 - Conformément à la décision de régulation prise par le canton le 20 décembre 2016, les gardes-chasse ont tiré une jeune louve dans la région d’Augstbord.

Le 22 décembre 2016, les gardes-chasse ont tiré une jeune louve au sein de la meute d’Augstbord. Le tir est intervenu dans la nuit, à proximité d’une agglomération de la région. Hormis la réduction de l’effectif de loups, le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) espère que cette opération aura également un effet dissuasif pour que cette meute ne s’approche pas des agglomérations.

Ce tir de régulation a été effectué avec l’accord de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Le Canton et l’OFEV ont constaté unanimement au moins 20 cas avérés d’animaux de rente tués par le loup durant la période du 13 mai au 20 juillet 2016, ceci malgré les mesures de protection prises. Les loups ont causé d’importants dégâts dans la région de l’Augstbord en 2016 (157 animaux de rente tués en tout).

Conformément au concept Loup suisse, la bête tirée sera transférée au Tierspital à Berne.

Le SCPF poursuit cependant son monitoring pour vérifier le nombre exact de loups qui arpentent cette région et observer leur comportement.

Personne de contact :

Peter Scheibler, chef du SCPF, 027 606 70 05 ou 079 355 39 03

 

9 novembre 2016 (IVS) - Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a dressé un bilan des dégâts causés par le loup entre le 1er janvier et le 31 octobre 2016. Durant cette période, 9 loups dont au moins 3 louveteaux ont été dénombrés et 187 animaux de rente tués. Le montant total des dégâts causés s’élève à 83’680 francs. La présence d’une meute dans la région d’Augstbord est confirmée. Selon l’appréciation des autorités cantonales, les conditions pour un tir de régulation du loup sont remplies. Le canton va donc présenter une demande de régulation à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Les mesures mises en place ont tout de même permis de contribuer à une meilleure protection des troupeaux.

187 animaux de rente tués

Dans le Haut-Valais, 149 animaux de rente (136 moutons et 13 chèvres) ont été tués par le loup entre le 1er janvier et le 31 octobre 2016. 22 animaux blessés ont de plus dû être soignés. Seuls 9 animaux de rente ont été tués sur des alpages durant la période d’estivage. La région d’Augstbord est la plus touchée avec 138 animaux de rente victimes du loup dans le seul secteur compris entre Ergisch et Törbel. Dans le Valais central, 38 moutons ont été tués durant la même période entre le Val d’Anniviers et le Val d’Hérens dont 14 sur les alpages durant la période d’estivage. Au total, parmi les 187 animaux de rente tués, 34 l’ont été dans des conditions de protection suffisantes répondant aux normes cantonales. 14 animaux de rente ont en plus été tués sur des alpages où aucune protection ne peut être mise en place.

Plus de 80'000 francs de dégâts

Le montant total des dégâts causés s’élève à 83’680 francs, à savoir 74’950 francs pour le Haut-Valais et 8’730 francs pour le Valais central. Le temps investi par les collaborateurs responsables du dossier auprès du SCPF pour le relevé des dommages et le processus d’indemnisation correspond à environ 500 heures de travail.

Confirmation de la présence d’une meute dans la région d’Augstbord

La présence d’une meute est confirmée dans la région d’Augstbord. Sur la base des informations actuellement en possession du SCPF, elle compte au moins trois louveteaux. Au total, 6 loups adultes et 1 louveteau ont fait l’objet d’une identification formelle en Valais en 2016. S’y ajoutent deux louveteaux qui ont été observés dans la région d’Augstbord, sans avoir encore été formellement identifiés.

Conditions remplies pour un tir de régulation

Durant la période comprise entre le 1er juillet et le 31 octobre, 17 animaux de rente ont été tués dans la région d’Augstbord alors qu’ils bénéficiaient de mesures de protection conformes. Les critères des articles 4 et 4bis de l’Ordonnance fédérale sur la chasse sont dès lors remplis pour déposer une demande de tir de régulation auprès de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Une telle demande est possible si au moins 15 animaux de rente ont été tués en quatre mois sur le territoire d’une meute de loups qui s’est reproduite et pour autant que les mesures de protection raisonnable aient été prises. L’autorisation devrait être délivrée d’ici la fin de l’année de manière à procéder à la régulation d’ici la fin mars 2017.

Meilleure protection des troupeaux grâces aux mesures mises en place

Les mesures mises en place par le Service de l’agriculture ont contribué à une meilleure protection des animaux de rente. Le Service de l’agriculture, en collaboration avec la société mandatée Protection des troupeaux Sàrl, a proposé et mis à disposition le matériel de protection adéquat (150 flexinets). Le conseil technique fourni dans ce cadre englobait l’assistance sur place et l’introduction de mesures ciblées supportables à moyen et long terme sur les domaines des exploitations agricoles et les alpages respectifs. Ces mesures comprennent le matériel de clôture, la gestion de la pâture, les chiens de protection et le groupe d’intervention mobile à l’aide de chiens de protection. Le Service de l’agriculture a investi au total plus de 750 heures de travail pour la mise en œuvre de la politique cantonale en matière de protection des troupeaux. Cet engagement a été renforcé cet automne par le biais d’une restructuration interne ayant permis la nomination d’un responsable cantonal de la protection des troupeaux. Ces mesures seront encore affinées et adaptées aux nouvelles directives techniques d’Agridea de l’automne 2016.

Personne de contact:

  • Peter Scheibler, chef du Service de la chasse, de la pêche et de la faune Tel. 027 606 70 05 – 079 355 39 03
  • André Summermatter, responsable cantonal de la protection des troupeaux, Service de l’agriculture Tel. 027 606 79 35

Bern, Mardi, 24 mai 2016 - La Commission de l’environnement est favorable à ce que le loup perde son statut d’espèce protégée et puisse être chassé. Cette mesure irait nettement plus loin que la régulation modérée des populations de loups voulue par le Parlement en 2015

C’est par 11 voix contre 10 et 2 abstentions que la commission propose de donner suite à l’initiative du canton du Valais 14.320 «Loup. La récréation est terminée!». L’initiative demande que le loup puisse être chassé et que la Convention de Berne sous renégociée avec une réserve excluant la protection du loup pour la Suisse.

La commission constate que les mesures de prévention visant à protéger les troupeaux ainsi que les abattages isolés de loups, lorsque ceux-ci causent des dommages, posent problème. En effet, ces mesures s’avèrent coûteuses et ne permettent pas d’éviter toutes les attaques du prédateur. Par ailleurs, la protection des troupeaux risque de compromettre le développement d’activités touristiques, car les attaques de chiens de troupeau envers des promeneurs ne sont pas rares. De plus, ces mesures sont difficilement applicables dans certaines régions d’alpages, en raison de la topographie. Enfin, la commission estime que le territoire suisse est si densément peuplé qu’une cohabitation avec le loup paraît dans tous les cas difficiles.

Une minorité propose de rejeter l’initiative. Elle rappelle qu’en transmettant la motion Engler 14.3151 au Conseil fédéral, les conseils ont opté en 2015 pour une solution équilibrée dont l’objectif est de tenir compte à la fois des revendications des régions de montagne que des impératifs en matière de protection du loup. Aussi bien la Constitution que la Convention de Berne garantissent la protection du loup en Suisse, ce qui, en soi, exclut déjà la chasse, selon la minorité. Elle craint par ailleurs, que l’adoption de l’initiative ne retarde les améliorations nécessaires dans la régulation des populations de loups.

Bern, 16 septembre 2016 - Le Conseil national a donné une leçon au Conseil fédéral. En 2010 déjà, le Parlement avait demandé d’introduire des réserves quant au degré de protection du loup, voire de sortir de la Convention de Berne.

Pourtant, il ne s’était rien passé et la motion Fournier, qui avait pourtant été adoptée, n’a jamais été mise en oeuvre. Hier, le Conseil national a rappelé au Conseil fédéral son intention de régler cette question, en approuvant l’initiative du canton du Valais. L’Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs s’en réjouit.

Enfin, les demandes émises par l’agriculture de montagne et l’économie alpestre sont prises en considération. D’autant plus que le « Concept Loup Suisse » a échoué.

Cet été encore, de nombreux moutons et chèvres ont péri sous les crocs des loups, alors que les coûteuses mesures de protection des troupeaux devaient les en préserver.

Si le Conseil des Etats approuve à son tour cette initiative cantonale, il sera enfin possible de mettre en place une « stratégie loup » efficace.

Informations complémentaires:

G. Schnydrig Tel. 078 736 62 58

G. Mattei Tel. Co-président de l’Association suisse pour un territoire sans grands prédateurs

Dans notre région des Grands Causses et Cévennes, où le savoir faire de l’agro pastoralisme a été reconnu par l’UNESCO, le retour imposé des loups va entraîner la fin de cette culture centenaire.

par Laure Gal, Patricia Granat éleveuses à St Pierre des Tripiers (48150)

En effet nos grands espaces sont parcourus, entretenus et valorisés par nos troupeaux. L’été nos bêtes pâturent de nuit à la fraiche car les brebis craignent la chaleur. Les loups attaquent prioritairement de nuit. L’ensemble des moyens de protection nécessite de toute façon la présence renforcée de l’éleveur.

La surveillance de nuit des troupeaux, où les rythmes décalés avec sortie à l’aube du troupeau et retour à la nuit s’avèrent très vite intenables (travail de jour comme de nuit, 7 jours sur 7..). Donc à très court terme certains éleveurs seront contraints d’arrêter leur activité.

Les autres vont modifier leur pratique d’élevage c’est-à-dire nourrir beaucoup plus les bêtes en bergerie que dehors, et pour cela intensifier les cultures (fourrages et céréales) et abandonner progressivement les parcours peu productifs.

Grands Causses et Cévennes

CONSEQUENCES SUR NOS VIES D’ELEVEURS DE MONTAGNE

  • - Disparition d’élevages, de familles, d’activités de transformation sur le territoire et donc appauvrissement du tissu social et économique de notre région,
  • - Stress permanent face aux risques d’attaque,
  • - Des journées à rallonge pour assumer la protection de nos brebis au pâturage
  • - Et donc une vie familiale et sociale quasi impossible
  • - Conséquences économiques liées aux pertes indirectes, à la désorganisation de la production (avortements) et ce malgré les indemnisations
  • - Fragilisation de l’aval de nos filières en lien avec cette désorganisation de la production
  • - Forte dépendance vis-à-vis des mécanismes d’indemnisation
  • - A terme des milieux qui se referment avec embroussaillement, perte de biodiversité, risques accrus d’incendies.

NOTRE VECU

Dès la première attaque du loup, c'est toute notre vie professionnelle, familiale et sociale qui est bouleversée : on vit dans la hantise de la prochaine attaque. Le printemps est là.

D'habitude, c'est avec bonheur que l'on voit arriver les beaux jours, la pousse de l‘herbe, promesse de pouvoir faire à nouveau pâturer le troupeau, après un long hiver. Ce printemps qui arrive, nous l'appréhendons. C'est la peur au ventre que nous allons conduire nos bêtes dehors.

PROTECTION DES TROUPEAUX ?

Les mesures dites de protection (embauche d‘aide berger, achat de filets électrifiés et/ou de patous, dédommagement des éleveurs pour le surcroit de surveillance) ont été mises en place par beaucoup d’entre nous. Au 10 avril 2016 aucune des dépenses engagées en 2015 n’ont reçu le soutien promis : aucune aide versée, ce sont les éleveurs qui ont fait l’avance intégrale de la trésorerie… et du travail !

Le travail supplémentaire de l’éleveur pour la protection de son troupeau face aux loups (garde de nuit et de jour, pose et mise en filets pour la nuit…soit +4 à +10 heures de travail par jour) est payé généreusement 23 euros !

Nous éleveurs sommes les seuls à devoir cohabiter avec les loups, à supporter le poids du retour de ces prédateurs. On ne nous informe pas et le travail exigé pour cette cohabitation est totalement dévalué et sous estimé. Voilà notre réalité, jusqu’à quand tiendrons nous ? Le pâturage des troupeaux de brebis sur le Causse va bientôt devenir une simple image d’Epinal.

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