(24/01/2014) Un fonctionnaire de police allemand révèle qu'un camion chargé de loups et de lynx a été arrêté alors qu'il cherchait à introduire illégalement les animaux sauvages sur le territoire allemand.

Source: Michele Corti

Traduction: Lynda Brook

 Une nouvelle nous arrive d'Allemagne qui, si elle est confirmée, démasquerait les organisations écologistes et le lobby des grands carnivores qui ont toujours nié opiniâtrement que l'expansion du loup en Europe ait pu être en quelque sorte "aidée" par des trafics et des lâchages illégaux de loups. Mais ce n'est pas la seule nouvelle qui mette en évidence les activités des groupes écologistes dans la diffusion illégale de loups. En Russie...

La diffusion du loup en Allemagne à été très rapide aux cours des dernières années, à tel point qu'il y a maintenant des portées aux portes de Berlin pendant que la "marche vers l'Ouest" des loups d'Europe de l'Est aurait déjà rejoint la France, la Belgique, le Danemark.

Pendant qu'on continue à faire valoir le dogme idéologique du "loup espèce en voie d'extinction", aujourd'hui privé de tout fondement scientifique, comme les pro-loups l'admettent avec une grande jubilation, des couloirs qui relient les populations lupines de l'Europe sud occidentale avec le grand stock de loups de Russie comprenant 60 mille loups se sont créés.


Il y a maintenant une grande population européenne interconnectée

Les lupofiles ont jubilé pour la "soudure" entre la populations des Balkans et celle de l'Italie ( Apennines) survenue dans les Alpes centrales, ils exultent pour l'arrivée des loups ("italiens") dans les Pyrénées et la prochaine soudure avec la grande population (2000 têtes) du Nord-Est de la Péninsule Ibérique (où la chasse est ouverte). Les loups ibériques, ceux "français", ceux des Apennins sont aujourd'hui reliés à travers les Balkans et les Carpates à l'immense population russe. Parler de "risque d'extinction" n'est que l'expression de l'arrogance et de l'autoréférence des lobbies (LCIE -Large carnivore initiative Europe en tête). Lobbies qui ont avec eux des universitaires et des écologistes de profession et qui sont très actifs à Bruxelles soit pour intercepter des financements généreux, soit pour maintenir les règles du jeu arrêtées dans les années 80, c'est à dire quand le loup était mis à mal, avant sa "reconquête" triomphale des montagnes, des collines, des campagnes européennes.


Aujourd'hui il n'y a plus de pays d'Europe où il n'y ait pas une présence de loups (au moins occasionnelle). Seules les îles comme la Grande Bretagne, l'Irlande, la Sicile, la Corse, la Sardaigne sont immunisées par le simple fait que, les loups n'ayant pas encore appris à manoeuvrer des bateaux, leur apparition par là démasquerait de suite la réintroduction illégale.


Le mythe du loup qui revient comme "vengeur" de la nature recevrait un coup mortel si on démasquait l'artificialité de telles réintroductions. Concernant les ours et les lynx les écologistes ne peuvent pas utiliser les mêmes arguments puisque les réintroductions (des Alpes aux Pyrénées) ont été artificielles (légales, au moins dans le cas de l'ours) et exécutées avec des animaux allochtones (ours des Balkans). On parle de "sauver" même l'ours marsicain avec celui des Balkans (différent même par la taille). Quant au lynx il avait disparu des Alpes et il a été remplacé par celui des Carpates.


Depuis des années des éleveurs, des bergers, des chasseurs, mais aussi des naturalistes comme Franco Zunino, soutiennent que la diffusion du loup est "aidée", que le lobby écologiste et pro-loup pratique (probablement avec l'aide de centres autorisés à détenir des animaux sauvages) des transferts et des lâchages illégaux de loups. Ce n'est pas un détail de peu d'importance car entre une "réintroduction spontanée" et une "aide" (illégale) il y a une belle différence. Au cas où il serait prouvé que les associations écologistes, éventuellement en utilisant des fonds publics, ont pratiqué des introductions clandestines de faune sauvage, la résistance face aux requêtes des éleveurs et des bergers, qui demande aussi en Italie de pratiquer un contrôle sur le loup ne pourrait plus être légitimement repoussée.

Les français sont d'avantage convaincus par cette diffusion "assistée" 

En France il y a pas mal de convaincus que le loup n'est pas arrivé d'Italie sur ses pattes mais qu'il y a eut une émission délibérée. Les circonstances un peu mystérieuses de la première apparition du canidé dans le Parc du Mercantour (où les responsables du parc gardèrent délibérément la nouvelle secrète) confirment ces hypothèses, tout comme les caractéristiques morphologiques souvent "étranges" des loups "français d'origine italienne".
Les pro-loups répondent que le loup Ligabue (par ailleurs tué par d'autres loups au terme de son "voyage") est la démonstration vivante de la migration spontanée des loups depuis les Apennins Tosco-emiliano jusqu'aux Alpes Maritimes. Mais Ligabue est un exemplaire. Il montre qu'un loup peut effectuer une migration ; que tous les autres l'ait fait reste à démontrer. Mais revenons aux dernières nouvelles d'Allemagne qui sont une première confirmation des pires soupçons, même cela reste provisoire.

Les bruits qui circulent depuis un temps en Allemagne trouvent une première confirmation

Depuis un temps des bruits circulent en Allemagne sur des lâchages illégaux de loups. Aujourd'hui on a une nouvelle qui bien que ne constituant pas encore une preuve est cependant beaucoup plus qu'un "murmure". Le numéro de février de la revue allemande Jäger consacre une enquête sur la diffusion du loup et se demande "Was steckt hinter dem Wolfstransporter an der polnischen Grenze?" Qu'est-ce qui se trouve derrière le transport de loups de la frontière polonaise ? Dans l'article on se réfère à un colloque avec un fonctionnaire de la police fédérale qui a parlé d'un camion arrêté contenant des loups et des lynx qui étaient sur le point d'être introduits illégalement. Le fonctionnaire n'a pas voulu rapporter la destination du chargement ni qui était responsable du transport.


En Russie
En Russie, après la chute du communisme, les loups ont augmenté et en même temps que le relâchement des contrôles une activité illégale de captures de loups vivants s'est développée. Qui alimentent selon toute probabilité un trafic international de loups sibériens. Mais il y a aussi les fabriques de loups. Une nouvelle finlandaise de 2012 a dénoncé l'existence d'un élevage illégal de loups en Carélie à seulement 30 km de la frontière près du village de Kimovaare. Géré par le zoologue Vladimir Bologol, cet élevage avait recueilli des louveteaux orphelins nés dans les zoos qui étaient ensuite relâchés dans le milieu naturel au mépris des lois et de l'éthique zoologique qui interdisent de relâcher en liberté des animaux nés en captivité et habitués au contact avec l'homme. Mais la passion pour les loups est irrésistible et elle touche aussi les chercheurs.

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